Grand rétropédalage dans un des droits fondamentaux de notre démocratie.
Arizona, un parfum de sable et de pistoleros.
Mais qui sont les cowboys les plus dangereux ? Qui va tirer sur qui ?
En réduisant notre droit de manifester, c’est le gouvernement qui nous vise, avec les mesures suivantes.
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Limitation de notre droit à protester
Les mesures antisociales du gouvernement feront que nous serons de plus en plus dans la rue.
Les partis de l’Arizona veulent limiter notre droit à la protestation.
Risque d’attaquer en justice et de faire condamner les mouvements spontanés et les syndicats.
Tous les mouvements « spontanés » type flashmob que le Gang des Vieux en Colère utilise parfois, toutes les actions qui ne seront pas prévues ou annoncées seront interdites.
La protection juridique des syndicats ne sera plus assurée, sauf pour les manifestations et les grèves avec un préavis de grève.
Leur but est d’arriver à limiter le droit de grève.
Risque d’une loi anti-manifestation.
Le gouvernement a peur des réactions contre sa politique de casse sociale.
C’est pourquoi ils ressuscitent une proposition du gouvernement Vivaldi qui avait été rejetée il y a deux ans : l’interdiction de manifester.
Les juges pourraient interdire à quelqu’un de participer à des manifestations pendant plusieurs années.
Cette loi vise simplement à dissuader les manifestants, les syndicalistes et les militants afin de museler tout mouvement social.
Non à la reconnaissance faciale et au fichage généralisés !
Pour repérer ces manifestants, la police et les autres organes de surveillance plus ou moins légaux auront / ont déjà de plus en plus recours à la reconnaissance faciale.
C’est une atteinte intolérable à la liberté individuelle.
Comme le dénonce la Ligue des Droits humains, les domaines autorisés sont flous, mal définis, extensibles sans débat démocratique.
Et le fichage généralisé des citoyens se met en place : une personne sur trois en Belgique figure dans la Banque de données nationale générale, qui est régulièrement consultée illégalement par la police.
Le Gang dit non à ces mesures !
Comme par le passé, nous continuerons la lutte, car les manifestants ne sont pas des casseurs !
Jean-Jacques C