Lees dit artikel in het Nederlands -> NL
Aujourd’hui, plus que jamais, il est urgent d’agir. L’épidémie de COVID-19 nous montre l’importance d’une action coordonnée, non seulement dans nos propres systèmes de santé locaux, mais aussi au niveau national et international. Ce dont nous avons besoin maintenant, c’est d’un système de santé solide et solidaire pour tou.te.s et d’une coordination qui dépasse les frontières nationales, avec une action efficace à l’échelle européenne et mondiale.
Garantir la santé publique signifie que nous devons veiller à ce que les plus vulnérables d’entre nous puissent également avoir accès à toutes les mesures sanitaires à prendre. La répartition inégale des ressources compromet notre capacité à contrôler le virus et nous conduit à des souffrances et des décès inutiles aujourd’hui et demain.
Cette crise n’est que la pointe de l’iceberg. Depuis plusieurs années, les systèmes de santé des États membres européens subissent de fortes attaques par le biais de la privatisation, de la commercialisation, du sous-financement et de la régionalisation, imposé par l’Union européenne à travers des mesures d’austérité en matière de dépenses de santé. Cela a affecté la capacité des systèmes de santé à coordonner des campagnes préventives à grande échelle et a limité leur capacité à développer les services curatifs dans les situations de crise tout en érodant la confiance du grand public dans le système de santé dans son ensemble.
Pour ces raisons, le Réseau européen*, le People’s Health Movement, EPSU*, Alter Summit et Medact demandent instamment à nos décideurs politiques locaux, nationaux, européens et mondiaux d’entreprendre une action immédiate pour protéger notre santé publique.
La crise à laquelle nous assistons aujourd’hui illustre ce pour quoi nous nous battons chaque 7 avril, Journée européenne d’action contre la commercialisation de la santé et de la protection sociale et Journée de la Santé des Peuples : un système de santé fort, solidaire et accessible à tou.te.s.
Ce 7 avril et après, que ce soit par des actions dans la rue, dans nos hôpitaux et autres établissements de soins, à travers les réseaux sociaux ou dans la presse, nous demandons instamment à nos décideurs de prendre les mesures nécessaires pour que notre système de santé et nos travailleurs de la santé soient capables de répondre aux besoins de la population à travers un système de santé universel fort qui soit protégé des logiques lucratives et des appétits des sociétés commerciales.
Aussi avant cette crise sanitaire, les services publics et non marchand ne pouvaient plus répondre aux besoins de la population par manque de ressources… et les acteurs commerciaux sont entrés sur le « marché » pour combler le vide créé par cette politique. Ces services commerciaux offrent, aux clients les plus solvables, des services plus coûteux. Les citoyens les plus aisés peuvent donc se permettre de bénéficier de soins rapides, réguliers et de qualité. Les autres doivent se contenter des soins que les services publics et non marchand, sous-financés, peuvent encore offrir.
Ce dont nous avons besoin, c’est de soins médicaux rapides, gratuits et de qualité, accessibles à tou.te.s. En son absence, le taux de mortalité dû à ce virus, COVID-19, continuera d’augmenter de façon spectaculaire.
À moyen et à long terme, l’augmentation des dépenses publiques de santé et l’accroissement des investissements dans la santé publique et non commerciale sont essentiels, non seulement pour remédier à des années de sous-financement dans de nombreux pays, mais aussi pour garantir que le personnel et les établissements de santé puissent faire face aux demandes futures. Même avant l’épidémie de COVID-19, l’Europe manquait d’environ un million de travailleurs de la santé.
Le 6 mars, lors du dialogue social des hôpitaux à la Commission européenne à Bruxelles, les syndicats ont souligné leurs préoccupations concernant la santé des travailleurs de la santé et le manque de protocoles et de matériel de sécurité. Les entreprises commerciales privées profitent de la pénurie pendant cette épidémie et vendent le matériel de sécurité médicale de base au plus offrant, tout en introduisant la peur au sein de la population.
L’Organisation mondiale de la santé demande des mesures de contrôle strictes, notamment le suivi et l’isolement des personnes qui ont été en contact avec les patients. Si plusieurs pays n’ont pas suivi cette recommandation assez rapidement, c’est principalement dû à un manque de personnel et de ressources dans le secteur de la santé, mais aussi à des intérêts économiques nationaux à court terme. En conséquence, des personnes originaires d’Europe ont contribué à la propagation du virus dans des pays, comme sur le continent africain, dont les systèmes de santé sont plus faibles en raison de l’insuffisance des capacités de surveillance et de laboratoire, de la rareté des ressources humaines en santé publique et des moyens financiers limités.
Partout, les travailleurs des établissements de santé sont exposés bien plus que le grand public et prennent un risque particulier en restant en première ligne de cette épidémie. En Italie, 5 % des cas diagnostiqués de COVID-19 sont des travailleurs de la santé. En tant que travailleuses et travailleurs de première ligne, leur position est vulnérable au départ, et elle est aggravée par les conséquences de l’assaut des mesures d’austérité et des réductions budgétaires dont ont souffert les systèmes de santé publique en Europe au cours de la dernière décennie.
Dans de nombreux cas, par exemple en Italie, le plafonnement de l’emploi mis en place pour réduire les dépenses a entraîné un déficit de personnel de santé dans le système public. En réponse à ces pénuries, certains pays ont eu recours à l’emploi de travailleurs de la santé qui ont déjà pris leur retraite. Cela démontre non seulement l’impréparation de nos systèmes de santé à répondre aux besoins de la population, mais met également en danger la santé des travailleurs de la santé retraités eux-mêmes. Dans d’autres pays, comme la Belgique, la pénurie d’équipements de protection de base est très préoccupante : si de telles pénuries se produisent dans les pays centraux de l’UE, il devrait être effrayant d’imaginer à quel point elles pourraient se développer dans les pays périphériques où les systèmes de santé publique ont été encore plus affaiblis.
Il est essentiel que nous reconnaissons le rôle extrêmement important que jouent les travailleuses et travailleurs de la santé dans la lutte contre cette épidémie de coronavirus et que nous les soutenions, ainsi que leurs syndicats, dans leurs demandes de ratios d’effectifs sûrs et de fourniture d’équipements de protection adéquats.
- Parce que des services de qualité et en bonne santé commencent par un financement suffisant …
- Parce qu’une population ne peut être en bonne santé que si l’on contrecarre les forces du marché …
- Parce que l’accès à la santé, c’est garantir l’accessibilité financière, géographique, temporelle et culturelle pour tous et toutes …
- Parce que la démocratie sanitaire est indispensable …
- Parce que 75 % de notre santé dépend des conditions sociales, environnementales et de genre dans lesquelles nous vivons…
- Parce que la politique du médicament doit être au service de la population et non au service des multinationales pharmaceutiques …
- Parce que notre santé, nos soignants, nos hôpitaux sont en danger…
LUTTONS ENSEMBLE POUR UN SYSTÈME DE SANTÉ PUBLIC UNIVERSEL FORT, CAPABLE DE FAIRE FACE AUX CRISES SANITAIRES D’AUJOURD’HUI ET DE DEMAIN
Le 7 avril, pour la cinquième année consécutive, nous organisons des actions décentralisées dans toute l’Europe à l’occasion de la Journée européenne d’action contre la commercialisation de la santé et de la Journée de la santé des citoyens dans le monde.
Nous avons décidé d’annuler tous les rassemblements et actions avec un contact physique.
Nous appelons par contre tou.te.s citoyen.ne à manifester leurs soutien à notre appel « propager la solidarité, pas le virus » par une action « drap blanc » le 7 avril :
1. Accroche ton message sur un drap blanc dans un endroit visible
2. Prends des photos
3. Partage-les sur les réseaux sociaux avec le hashtag #health4all et/ou #santépourtous
Enfin, nous exprimons notre sincère gratitude aux travailleurs dans les secteurs de la santé qui consacrent leur vies pour aider les personnes touchées et envoyons nos condoléances aux ami.s et aux familles des personnes décédées.
- Le Réseau européen contre la commercialisation et la privatisation de la santé et de la protection sociale – http://europe-health-network.net/
- People’s Health Movement Europe – https://phmovement.org/
- European Public Service Union (EPSU https://www.epsu.org/)
- Alter Summit (www.altersummit.eu)
- Medact (https://www.medact.org/)
Contact : Sarah Melsens, Coordinateur Réseau européen contre la commercialisation et la privatisation de la santé et de la protection sociale, Tél. +32499 42 44 48 – europeanhealthnetwork@gmail.com
Partagez cet article ! | Retour Haut Texte FR |
De beweging van 7 april wordt gesteund door de Gang van de Razende Ouderen ».
Investeren in de gezondheid van iedereen: “verspreid solidariteit, niet het virus”
Vandaag is het meer dan ooit urgent om te handelen. De COVID-19-uitbraak toont ons het belang aan van gecoördineerde actie, niet alleen in onze eigen lokale gezondheidssystemen, maar ook op nationaal en internationaal niveau. Wat we nu nodig hebben is een sterk, op solidariteit gebaseerd gezondheidssysteem voor iedereen en een coördinatie die de nationale grenzen overstijgt, met effectieve maatregelen op Europees en mondiaal niveau.
Het waarborgen van de volksgezondheid betekent dat we ervoor zorgen dat ook de meest kwetsbaren onder ons toegang hebben tot alle te nemen gezondheidsmaatregelen. Een ongelijke verdeling van de middelen brengt ons vermogen om het virus onder controle te krijgen in gevaar en leidt vandaag en morgen tot onnodig lijden en overlijden.
Deze crisis is slechts het topje van de ijsberg. Sinds verschillende jaren, ondergaan de gezondheidsstelsels van de Europese lidstaten sterke aanvallen door privatisering, commercialisering, onderfinanciering en regionalisering, opgelegd door de Europese Unie met besparingsmaatregelen in onze gezondheidssystemen. Dit heeft het vermogen van de gezondheidssystemen om grootschalige preventiecampagnes te coördineren aangetast en heeft hun capaciteit om de curatieve diensten in crisissituaties uit te breiden beperkt, terwijl het vertrouwen van het brede publiek in het gezondheidsstelsel als geheel wordt aangetast.
Om deze redenen dringen het Europees netwerk*, de People’s Health Movement, EPSU*, Alter Summit en Medact er bij onze lokale, nationale, Europese en mondiale beleidsmakers op aan onmiddellijk actie te ondernemen om onze volksgezondheid te beschermen.
De crisis waar we vandaag getuige van zijn, illustreert waar we voor vechten iedere 7 april, de Europese Actiedag tegen de commercialisering van de gezondheid en Wereldgezondheidsdag: een sterk, solidair en voor iedereen toegankelijk gezondheidssysteem.
Op 7 april en daarna, of het nu via acties op straat is, in onze ziekenhuizen en andere instellingen, via de sociale media of in de pers, dringen we er bij onze beleidsmakers op aan om ervoor te zorgen dat ons gezondheidssysteem en onze gezondheidswerkers in staat zijn om aan de behoeften van de bevolking te voldoen door middel van een sterk universeel gezondheidsstelsel, die ons beschermd tegen de marktlogica en de drang tot grotere winsten van commerciële bedrijven.
Al voor deze gezondheidscrisis konden openbare en social profit diensten niet meer voldoen aan de behoeften van de bevolking door gebrek aan middelen… en commerciële spelers betraden de « markt » om de leegte op te vullen die door dit beleid werd gecreëerd. Deze commerciële diensten bieden duurdere dienstverlening aan de meest solvabele klanten. De meest welvarende burgers kunnen zich een snelle, regelmatige en hoogwaardige zorg van deze commerciële spelers veroorloven. De anderen moeten het doen met wat de ondergefinancierde publieke en social profit diensten nog kunnen bieden.
Wat we nodig hebben is snelle, gratis en kwalitatief hoogstaande medische zorg die voor iedereen toegankelijk is. Met een gebrekkig systeem zal het sterftecijfer als gevolg van dit virus, COVID-19, dramatisch blijven toenemen.
Op de middellange en langere termijn zijn hogere overheidsuitgaven voor gezondheidszorg en meer investeringen in openbare en niet-commerciële gezondheidszorg van cruciaal belang. Dit is niet enkel van belang om de jarenlange onderbesteding om te buigen, maar ook om ervoor te zorgen dat gezondheidspersoneel en -faciliteiten aan de toekomstige vraag kunnen voldoen. Al voor de uitbraak van COVID-19 had Europa een tekort van ongeveer een miljoen gezondheidswerkers.
Op 6 maart hebben de vakbonden tijdens het Sociale Dialoog van de Ziekenhuizen van de Europese Commissie in Brussel hun bezorgdheid geuit over de gezondheid van de gezondheidswerkers en het gebrek aan protocollen en veiligheidsmaterialen. Private commerciële bedrijven profiteren van de schaarste ten gevolge van de wereldwijde uitbraak en verkopen medisch basismateriaal aan de hoogste bieder, terwijl ze de bevolking angst inboezemen.
De Wereldgezondheidsorganisatie roept op tot strikte controlemaatregelen, waaronder het opsporen en isoleren van mensen die in contact zijn geweest met patiënten. Als verschillende landen deze aanbeveling niet snel genoeg hebben opgevolgd, is dat vooral te wijten aan een gebrek aan personeel en middelen in de gezondheidssector, maar ook aan nationale economische belangen op korte termijn. Als gevolg daarvan hebben mensen uit Europa bijgedragen aan de verspreiding van het virus naar andere landen, zoals op het Afrikaanse continent, die zwakkere gezondheidszorgsystemen hebben als gevolg van onvoldoende toezicht, een gebrek aan capaciteit in laboratoria, schaarste aan personeel en beperkte financiële middelen.
Overal zijn werknemers in de gezondheidsinstellingen meer blootgesteld aan het virus en nemen ze een risico door in de frontlinie van deze uitbraak dag in dag uit patiënten te verzorgen. In Italië zijn 5% van de gediagnosticeerde gevallen van COVID-19 gezondheidswerkers. Als eerstelijnswerkers is hun positie kwetsbaar, en dat wordt nog verergerd door de gevolgen van de jarenlange aanvallen met besparingsmaatregelen die de gezondheidszorgstelsels in Europa de afgelopen tien jaar hebben ondergaan.
Op vele plaatsen, bijvoorbeeld in Italië, hebben besparingsmaatregelen geleid tot een tekort aan gezondheidswerkers in het publieke systeem. Als reactie hierop nemen sommige landen vandaag hun toevlucht tot het in dienst nemen van gezondheidswerkers die op pensioen zijn. Dit toont niet alleen aan dat onze gezondheidssysteem niet voorbereid is op de grotere noden van de bevolking, maar brengt ook de gezondheid van de gepensioneerde gezondheidswerkers zelf in gevaar. In andere landen, zoals in België, zijn tekorten aan beschermingsmateriaal reden tot ernstige bezorgdheid: als dergelijke tekorten zich in de kernlanden van de EU voordoen, is het beangstigend om zich voor te stellen in welke mate perifere landen, waar het publieke gezondheidssysteem nog verder uitgehold werd, hiermee zullen omgaan.
Het is van cruciaal belang dat we erkennen dat gezondheidswerkers een uiterst belangrijke rol spelen bij de aanpak van deze uitbraak van het coronavirus en dat we hen en hun vakbonden steunen in hun oproep tot een veilige personeelsbezetting en de toegang tot adequate beschermingsmateriaal.
Omdat gezonde, kwalitatief hoogstaande diensten in een goede gezondheid beginnen met toereikende financiering…
Omdat een bevolking enkel in goede gezondheid kan zijn als we de marktwerking tegen gaan…
Omdat toegang tot gezondheid het garanderen is van de financiële, geografische, temporele en culturele toegang voor iedereen…
Omdat gezondheidsdemocratie onmisbaar is…
Omdat 75% van onze gezondheid afhankelijk is van de sociale, ecologische en gender determinanten waarin we leven…
Omdat het geneesmiddelenbeleid ten dienste moet staan van de bevolking en niet van de multinationale farmaceutische bedrijven…
Omdat onze gezondheid, onze verzorgend personeel, onze ziekenhuizen in gevaar zijn…
LATEN WE SAMEN STRIJDEN VOOR EEN STERK, UNIVERSEEL, PUBLIEK GEFINANCIERD GEZONDHEIDSSYSTEEM DAT IN STAAT IS OM VANDAAG EN MORGEN GEZONDHEIDSCRISISSEN AAN TE PAKKEN.
Op 7 april organiseren we voor het 5e jaar op rij gedecentraliseerde acties in heel Europa voor de Europese Actiedag tegen de Commercialisering van de Gezondheid én Wereldgezondheidsdag wereldwijd.
We hebben besloten om alle bijeenkomsten en acties met fysiek contact te annuleren. We roepen iedereen op om deel te nemen aan onze oproep « verspreid solidariteit, niet het virus » voor een “witte doek” actie op 7 april:
1. Hang een wit doek met je boodschap op een zichtbare plek
2. Neem foto’s
3. Deel ze via sociale media met de hashtag #health4all
Tot slot wensen we onze oprechte dankbaarheid te tonen aan de gezondheidswerkers die, terwijl ze hun leven op het spel zetten, zich dag in dag uit inzetten om de getroffenen te helpen en tonen we ons medeleven aan de vrienden en familie van de overledenen.
Het Europees Netwerk tegen de commercialisering en de privatisering van gezondheid en sociale bescherming – http://europe-health-network.net/
People’s Health Movement Europa – https://phmovement.org/
European Public Service Union (EPSU)
Alter Summit (www.altersummit.eu)
Medact
Contact: Sarah Melsens, Coördinator Europees Netwerk tegen de commercialisering en de privatisering van gezondheid en sociale bescherming, Tel. +32499 42 44 48 – europeanhealthnetwork@gmail.com